La démence frontale est un trouble neurodégénératif. Elle touche aussi bien les hommes que les femmes et se déclenche généralement entre 50 et 60 ans. Il existe trois types de démence frontale avec différents mécanismes, mais dont les symptômes sont similaires. Les patients atteints de la démence frontale présentent de nombreux symptômes. Ceux-ci peuvent varier d’un patient à un autre.
Les troubles comportementaux
La démence frontale est une maladie encore peu connue de nombreuses personnes. Cliquez ici pour en apprendre plus sur cette maladie.
Généralement, le premier symptôme de la maladie reste le trouble du comportement. Lorsque la démence est à son stade primaire, ces troubles sont plutôt légers. Les troubles du comportement peuvent se manifester de différentes manières.
Les crises de nerfs
La personne a des réactions surprenantes qui paraissent démesurées. Il peut par exemple faire une crise de lames ou de colère face à une situation sans grande importance.
L’allopathie
La personne atteinte de démence frontale peut aussi présenter des signes de dépression. Pour cause, elle ne s’intéresse plus aux émotions des autres et ne développe plus de l’intérêt pour ses activités de loisirs. Dans la plupart des cas, ces personnes ne prennent plus aucune initiative et ne trouvent plus la motivation d’accomplir leurs obligations. On remarque aussi que ces personnes se replient sur elle-même et s’éloignent complètement du monde extérieur. Elles ne ressentent plus d’émotion, même si parfois, elles peuvent être emportées par des crises de larmes ou de colère.
L’angoisse et l’obsession
La démence frontale peut aussi entrainer l’angoisse. Ces personnes sont angoissées par le moindre changement dans leurs habitudes. Elles redoutent la solitude et veulent en permanence être avec un proche pour qu’il ne leur arrive pas un incident.
Ces personnes peuvent aussi développer des comportements obsessionnels. Elles répètent les mêmes gestes à maintes reprises. Par exemple, ramasser les miettes sur la table ou déchirer des papiers sans cesse.
Elles ont aussi des habitudes qu’elles effectuent quotidiennement à des heures fixes. Ce sont des collectionneuses compulsives.
La violence et l’agressivité
Certaines personnes peuvent devenir plus violentes et faire des crises de colère de plus en plus fréquentes. Elles ne sont plus en mesure de freiner leurs pulsions ni de faire preuve de patience ou d’indulgence. Dans la plupart des cas, elles peuvent même insulter ou porter des coups à un proche sans pouvoir s’arrêter.
À cette étape, il est alors recommandé aux proches de ces personnes de se protéger. Ces derniers doivent par exemple toujours avoir un téléphone à portée de main pour appeler les secours ou le médecin en cas d’urgence.
La désinhibition
La zone frontale du cerveau sert à repousser les pulsions. C’est-à-dire à se retenir de faire ou de dire des choses qui ne sont pas adaptées en société.
Lorsqu’une personne est atteinte de démence frontale, elle n’a plus toutes ses capacités. Elle est donc incapable d’avoir un comportement adapté. C’est une personne qui a des réactions spontanées. Par exemple, si elle trouve quelqu’un agaçant, intéressant ou menteur, elle n’hésite pas à le lui dire. Si elle ne supporte plus ses vêtements, elle peut les enlever tout simplement.
Le trouble du comportement alimentaire
Les personnes qui souffrent de trouble frontal, n’ont pas de limite et n’arrivent donc plus à retenir leur émotion ou leur envie. Elles sont par exemple capables de grignoter durant toute la journée ou consommer de l’alcool de façon excessive.
La fugue et la déambulation
Il n’est pas non plus rare de constater que, les personnes atteintes de cette maladie, marchent de long en large dans leur maison ou fuguent. Toutefois, il ne s’agit en aucun d’un trouble de l’orientation, car ces personnes finissent toujours par retrouver leur chemin.
Les troubles du langage
Ce symptôme s’observe dès le début de la maladie. Les personnes ont du mal à trouver leurs mots.
Toutefois, avec l’évolution de la maladie, les troubles du langage peuvent aussi s’accentuer. On remarque alors que ces personnes ne finissent plus leurs phrases. Elles élaborent de moins en moins des propos et s’expriment avec des phrases courtes uniquement sur sollicitation.
Avec le temps, les troubles de la compréhension apparaissent. Les personnes malades ne comprennent plus les phrases élaborées et peuvent même demander le sens de certains mots.
Dans certains cas, les malades ne sont plus totalement capables de s’exprimer de façon cohérente. D’autres encore répètent la fin des phrases de leur interlocuteur.
Par ailleurs, on observe aussi chez ces personnes des difficultés à lire ou à écrire.
Les troubles cognitifs et de moteurs
Les personnes présentent également des confusions à un stade avancé de la maladie. C’est-à-dire une difficulté à s’organiser pour faire des choses dans l’ordre. On assiste aussi à des troubles de mémoire.
Les troubles moteurs peuvent aussi apparaître à un stade avancé de la maladie. Il s’agit par exemple de difficultés pour marcher ou d’une rigidité des mouvements.
Ces différents signes permettent de reconnaitre une personnes souffrant de démence frontale. Vous pourriez ainsi faire appel aux services d’un professionnel pour trouver une solution.